Notre ville est sous CRAC, c’est à dire sous la tutelle du Centre Régional d’Aides aux Communes.
En effet, pour redresser le budget déficitaire de la ville, Braine a dû demander un prêt de 3 millions d’euros pour s’en sortir.
Cela veut dire que nous ne pouvons plus déterminer nous-mêmes nos niveaux d’investissement, et dépendons de « balises » du CRAC dans lesquelles nous devons rester.
Nous devons donc :
Gérer les finances avec transparence et rigueur
Chaque citoyen a le droit de savoir comment sont financés les différents investissements, les travaux, les services. Tout cela doit être clairement expliqué, de manière simple et transparente, de façon à ce que tous puissent suivre les progrès vers une ville moins endettée et savoir à partir de quand nous pouvons diminuer les recettes, c’est à dire essentiellement les taxes et les redevances !
Définir des priorités d’investissement
Nous ne pourrons pas tout faire, car nous avons une capacité d’investissement limitée pour éponger notre dette. Il est important que personne ne se sente oublié et que chacun sache pour quelle date les entretiens, travaux ou aménagements sont planifiés. Bien sûr, les priorités sont à déterminer ensemble !
Donner priorité aux travaux essentiels
Parmi les priorités des Brainois, la propreté, l’entretien des trottoirs et des voiries sont pointés à chaque fois. C’est à la fois une question d’éducation, mais aussi une question d’entretien. Il est plus facile de respecter une ville propre. La saleté appelle la saleté. Nous proposons de faire une campagne « Braine ville propre » avec tous les acteurs pour mobiliser tout le monde autour de ce qui nous touche tous : notre cadre de vie.
Geler l’indexation des taxes et redevances
Nous avons 41 taxes et redevances à Braine dont la plupart sont au maximum autorisé. Certaines touchent le citoyen, d’autres touchent les petits commerces, les PME et découragent ceux qui veulent entreprendre quelque chose. Gelons les taxes, ne les indexons pas lorsqu’elles touchent directement les citoyens et les indépendants.
Réviser la taxe égoûts
C’est une taxe bien impopulaire, qui vise néanmoins à financer le réseau d’égouttage, vétuste et assez étendu, mais injuste pour des personnes qui ont dû financer une station d’épuration lors de leur installation et qui doivent introduire des recours. Revoyons cette taxe, avec l’objectif de la supprimer.
Proposer un budget participatif
Nous sommes pour la participation citoyenne, et nous trouvons que pour les différents quartiers de la ville et des villages, les habitants peuvent décider ensemble de l’aménagement. Nous voyons parfois des travaux fleurir dans nos quartiers, et on se demande : mais qu’est-ce qu’ils font ? Les budgets disponibles pour aménager certaines places, verdir certains coins, devraient pouvoir être gérés directement par les citoyens, plutôt que d’être mis devant un fait accompli.
Adapter les services pour répondre aux besoins réels des citoyens
Certains services sont coûteux et peu utilisés. Il faut les adapter aux besoins. Cela permet de mieux investir dans ceux qui sont fort utilisés. Mais il ne faut pas verser dans la culture de l’audimat et de ne servir que la majorité : tous les citoyens doivent pouvoir bénéficier des services de la ville.
Utiliser systématiquement tous les subsides possibles
Des projets sont initiés aux niveaux régional, fédéral ou européen pour favoriser certaines actions. WiFi for europe par exemple subsidie l’installation de WiFi dans les communes. Soyons à l’affût de toutes ces possibilités de subsides et utilisons-les à fond.
Bien gérer les jetons de présence
Les citoyens sont sensibles au coût de la politique, surtout lorsqu’ils ne sont pas satisfaits des résultats. Mais ne versons pas non plus dans les lieux communs : tous ne s’enrichissent pas dans la politique, et certains jetons de présence couvrent à peine l’effort nécessaire à certaines activités.
Assurons-nous qu’il n’y ait pas d’abus, soyons transparents avec les citoyens sur les jetons de présence, et limitons-les à l’essentiel en supprimant ceux qui ne sont pas nécessaires.